Le divorce pour altération définitive
du lien conjugal

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Entérine une séparation de fait

 

Une séparation de plus de 2 ans justifie le divorce.

 

Un époux qui se heurte au refus de son conjoint de divorcer peut désormais obtenir le divorce s'il est séparé de son conjoint depuis 2 ans au moins.

Reste que les époux ayant en principe l'obligation de cohabiter, il n'est pas question d'abandonner le domicile conjugal, sauf à se mettre dans son tort. Mieux vaut introduire une requête en divorce, afin de demander au juge, à l'audience de conciliation, d'organiser votre séparation.

 

Les mesures provisoires, valables 30 mois, permettront de fixer la participation aux dépenses du ménage.

Dès que le délai de 2 ans sera atteint, l'époux pourra assigner son conjoint en divorce pour altération du lien conjugal.

 

On peut y déceler une forme de répudiation, et que le conjoint délaissé puisse se voir réclamer une prestation compensatoire par l'autre. Néanmoins, quelle que soit la voie choisie par le conjoint qui a demandé le divorce, l'autre pourra répliquer, le cas échéant, en demandant à son tour un divorce pour faute et/ou des dommages et intérêts.

L'époux opposé au divorce peut seulement retarder l'échéance

La réforme part du principe que, si un époux veut quitter l'autre, il vaut mieux le laisser divorcer en indemnisant équitablement son conjoint, plutôt que de le maintenir à tout prix dans les liens du mariage.

Mais, par conséquent, les moyens de défense de l'époux opposé au divorce sont limités. Il pourra seulement retarder les effets de la séparation et le partage des biens, de diverses façons : en ne retirant pas la lettre recommandée l'informant de la requête en divorce (ce qui oblige son conjoint à recourir à un huissier), en demandant un report d'audience pour des motifs variés (état de santé, impossibilité de trouver un avocat avec ses faibles revenus, demande d'aide juridictionnelle...), en se rendant sans avocat à l'audience de conciliation ou encore en demandant une médiation familiale.

Il faut en revanche qu'il fasse connaître au juge, à l'audience de conciliation, les mesures provisoires qu'il souhaite obtenir. Le juge tranche entre les prétentions des deux époux. Si seul l'un des deux les fait connaître, le juge pourrait lui accorder ce qu'il demande sans tenir compte du conjoint qui n'aura pas défendu ses intérêts.

 

 

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